Turbidité

56,00  TTC

Informations complémentaires

Poids 0,700 kg

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “Turbidité”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Base de toxicologie (Tox'In)

Base de toxicologie (Tox'In)

Issue du travail du Centre de Toxicovigilance de Grenoble, cette base de toxicologie est gracieusement mise à la disposition des adhérents par Vidal.

Consulter la base Tox’In

[Mise en ligne : 28 janvier 2014 – Dernière révision : Décembre 2019]

Copyright: VIDAL 2013

  • Effet visuel qui traduit une eau trouble
  • Liée à la présence de particules en suspension d’origines variées
    • Minérale (argiles, limon, érosion des sols, dissolution, particules fibreuses de minerais)
    • Organique végétale et/ou animale (acide humique…)
    • Microorganismes (cyanobactéries, zooplancton) ou précipités (oxydes de fer ou manganèse)
  • Sa mesure permet d’évaluer la limpidité relative de l’eau
    • Mesure de l’effet de diffusion sur la lumière
    • Influencée par la taille, le type et le nombre des particules
      • Remise en cause de la fiabilité de cette mesure
      • Comptage des particules de plus en plus utilisé car permet une classification et un dénombrement précis
  • Différentes unités de mesure qui dépendent de la technique utilisée
    • 1 NTU (Nephelometric turbidity unit)
    • = 1 JTU (Jackson turbidity unit)
    • = 1 FTU (Formazine turbidity unit)
    • = 2,5 mg de silice/L
    • = 1 NFU (Formazine nephelometric unit)
  • Mesure facile et peu coûteuse
    • Indicateur sanitaire de la salubrité relative de l’eau potable
      • Lien entre la turbidité et présence d’organismes pathogènes/non pathogènes
      • Corrélation turbidité/présence de kystes de Cryptosporidium et Giardia lamblia
        • Utilisée comme indicateur de présence de ces microorganismes
    • Outil d’évaluation du rendement et de l’efficacité des procédés de traitement de l’eau
      • Lien entre absence de turbidité et qualité microbienne de l’eau traitée
      • Relations établies entre le taux d’abattement de la turbidité et l’élimination des kystes de protozoaires
  • La variation de turbidité peut traduire
    • Augmentation des matières en suspension avec pénétration d’organismes pathogènes
    • Dysfonctionnement d’un système de traitement
    • Difficulté dans le réseau de distribution (dépôts, corrosion)
  • Pas dangereuse en soi
  • Interaction avec d’autres paramètres de la qualité de l’eau
    • Bactériologique. Les particules
      • Sont sources de nutriments pour les microorganismes et facilitent leur développement (adsorption)
      • Protègent bactéries et virus contre la désinfection chimique et UV
      • Diminuent l’efficacité de la désinfection et augmentent les besoins en désinfectants
      • Sous évaluent le dénombrement microbien
    • Chimique
      • Adsorption et rétention de contaminants chimiques (métaux lourds, pesticides), relargage dans l’estomac
        • Lien entre la surface des particules et les concentrations en ions métalliques adsorbés
      • Augmentation de la formation de sous produits de la désinfection (dont les trihalométhanes) toxiques et responsables de désagréments organoleptiques
      • Modification de propriétés de l’eau (alcalinité, pH) influençant le choix du traitement
  • Particules en suspension peuvent engendrer
    • Saveurs et odeurs désagréables
    • Trouble et couleur inacceptables (à partir de 5 NFU)
      • Eau trouble toujours suspecte aux yeux du consommateur

 

 Norme française

 

 Norme européenne

 

 Valeur indicative OMS

 

1 NFU (LQ) à la mise en distribution*

 

 

  –
0,5 NFU (RQ) à la mise en distribution
2 NFU au robinet (RQ)

Acceptable pour les consommateurs et aucun changement anormal*

5 NTU au robinet

* En cas de traitement de neutralisation ou reminéralisation, cette limite s’applique hors augmentation éventuelle de la turbidité due au traitement.

  • Paramètre à la fois références de qualité (RQ) et limites de qualité( LQ)
    • Turbidité à la mise en distribution, nouveau paramètre
    • Turbidité au robinet devient indicateur
  • Référence de qualité
    • Objectifs esthétiques et organoleptiques
    • Optimisation de l’efficacité des traitements désinfectants
  • Limite de qualité
    • Protection de la santé du consommateur (qualité microbiologique et chimique)
    • Mesure de l’efficacité des traitements
  • Objectif : valeur la plus basse possible pour une protection et un confort maximum
  • Pas de précision quant à la qualité des eaux brutes (pas de limite de turbidité)
  • Procédé essentiel d’élimination : filtration
    • Efficacité prouvée, parfaitement maîtrisée
    • Filtration lente sur sable la plus répandue
    • Association possible à une étape de :
      • Coagulation-floculation-décantation pour les turbidités élevées
      • Filtration biologique sur charbon actif granulaire pour éliminer la matière organique biodégradable
    • Filtration avec procédé chimique ou à diatomées
  • Procédés membranaires également utilisables
    • Micro ou ultrafiltration
    • Très efficaces mais coût élevé
    • Pour les eaux difficiles à traiter (présence concomitante de pesticides…)