Nitrites

56,00  TTC

Informations complémentaires

Poids 0,700 kg

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “Nitrites”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Base de toxicologie (Tox'In)

Base de toxicologie (Tox'In)

Issue du travail du Centre de Toxicovigilance de Grenoble, cette base de toxicologie est gracieusement mise à la disposition des adhérents par Vidal.

Consulter la base Tox’In

[Mise en ligne : 28 janvier 2014 – Dernière révision : Décembre 2019]

Copyright: VIDAL 2013

  • Font partie du métabolisme des composés azotés, intermédiaire entre dérivés ammoniacaux et nitrates
  • Proviennent de :
    • L’oxydation incomplète de l’azote ammoniacal
    • La réduction des nitrates sous l’action d’une flore réductrice
  • Généralement en très faible concentration dans les eaux
  • Origine
    • Rarement naturelle (terrains)
    • Anthropique
      • Réaction entre excès d’ammoniaque dans le réseau de distribution et les chloramines formées au cours de la désinfection
      • Formation in situ à partir de chlore et d’ammoniaque
      • Effluents industriels et agricoles
      • Transformation des nitrates d’origine humaine
      • Pollution atmosphérique (oxydes d’azote) favorisant l’augmentation des teneurs dans l’eau
  • Voie d’exposition principale : alimentation (1 à 5 mg/j)
    • Salaison, conservateur
  • Eau de boisson : apport négligeable
  • Majoritairement issus des nitrates transformés dans l’estomac (5 à 10% des nitrates ingérés)
  • Méthémoglobinémie
    • Population sensible
      • Nourrisson de moins de 6 mois (système enzymatique de détoxication immature), femme enceinte et allaitante
      • Sujets âgés
  • Formation de nitrosamines par réaction avec les acides aminés
    • Réaction favorisée par un pH gastrique modifié (anti-acides, prolifération bactérienne…) ou physiologiquement élevé (bouche, intestin du nourrisson)
    • Les antioxydants (vitamine C) des légumes inhibent cette réaction
    • Mutagènes
    • Cancérogènes propables pour l’homme (groupe 2B du CIRC)
    • Organe cible : estomac (lieu de réaction)
    • Exposition principale aux nitrosamines : le tabagisme

 

 Norme française

 

 Norme européenne

 

 Valeur indicative OMS

 

0,5 mg/L*

 

0,5 mg/L*

 

0,2 mg/L**

* 0,1 mg/L de nitrites en sortie des installations de traitement, 0,5 mg/L au point de conformité. De plus, la somme des paramètres nitrates (divisé par 50) et nitrites (divisé par 3) doit être inférieure à 1.
** Valeur à la sortie des installations, pour une exposition à long terme. Pour une exposition à court terme, valeur guide de 3 mg/L qui protège uniquement contre le risque de méthémoglobinémie.

  • Limites de qualité
  • Norme plus souple par rapport au décret 89-3
    • Priorité donnée à la qualité microbiologique et la désinfection
  • Fixée en fonction des risques encourus par la population la plus vulnérable : nourrisson et femme enceinte
    • Respecte le principe de précaution maximum qui vise à garantir la santé contre tout risque à court ou à long terme
    • Minimise l’exposition de l’ensemble de la population compte tenu du risque cancérigène
  • Présence dans l’eau toujours considérée comme suspecte
    • Souvent liée à une détérioration de la qualité microbiologique
    • Investigation (nitrates, matière organique, examen bactériologique, ammonium)
  • Transformation en nitrates par oxydation puis élimination (cf. Nitrates)
  • En présence d’eau bien oxygénée, la transformation est spontanée et rapide
    • Utilisation possible de chlore ou d’ozone